‘ trajectoire ‘ relance les Douze Heures qui se dérouleront le 9 et 10 avril prochain.

L’histoire particulière de ce rallye mérite quelques détails.

La section locale de Huy du puissant Royal Motor Union de Liège organisa son premier rallye de régularité en 1953 sous le nom des « 10 heures Condroz-Hesbaye ». Sa grande particularité était qu’il se courrait seul à bord.

Jugé trop facile, les organisateurs décident, en 1954, de poursuivre l’aventure sous le nom « Douze heures de Huy », et de corser quelque peu le jeu :

• Le rallye débutait à minuit pour se terminer à midi.
• Les 4 boucles faisaient 154 km, soit plus de 600 km de course !
• La moyenne horaire était portée à 55 km/h jusqu’à 7 heures le matin, puis à 50 km/h jusque l’arrivée.
• Une étape spéciale sur routes fermées était créée à 60 km/h de moyenne : les célèbres Poudreries de Clermont.

Cette épreuve reste dans la mémoire populaire grâce à son caractère unique dû à l’absence de navigateur, mais aussi et surtout parce que cette manifestation était un succès auprès de la population. Il s’agissait de l’événement automobile de l’année à une époque où avoir un véhicule était un luxe.

L’affichage du tracé à l’avance pour permettre aux pilotes de reconnaître et mémoriser l’itinéraire a contribué incontestablement à mettre l’animation dans la région les jours et semaines précédant la course.

Au fil des ans, les « Douze heures de Huy » sont devenues incontournables et uniques. Pourtant, en 1966, l’accident de « Vittel » au second passage de l’étape spéciale de la Poudrerie de Clermont allait compromettre cette épreuve.  Le rallye se poursuivit les années suivantes, mais sans grand enthousiasme. Et 1969 fût le dernier millésime.

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